Boutique Bummis

L'art d'être parents…naturellement !

Atelier Tricothé

Artemis fox hat and knitted pants

Voici Artemis, la fille d’Edyta, qui porte ici un pantalon en laine et un bonnet « renard »  tricotés à la main par sa maman.

Suite au succès du premier atelier Trico-thé en septembre, Edyta sera de retour à la boutique pour un nouvel atelier en février!

Edyta Niemyjska a appris à tricoter quand elle était enfant. Il y a 4 ans, elle a décidé de reprendre les aiguilles et en peu de temps elle a tricoté toutes sortes de vêtements et accessoires. Le bonnet « renard » que vous voyez sur la photo plus haut? Il fait parti d’un costume d’Halloween qu’elle a entièrement tricoté pour sa fille! Son secret? Une méthode différente de la méthode anglosaxonne et qui lui a valu de nombreux commentaires et compliments de la part d’autres tricoteuses.Que vous souhaitiez apprendre à tricoter ou que vous ayez simplement envie d’apprendre une nouvelle technique, cet atelier est pour vous! Venez à la boutique rejoindre Edyta dans une atmosphère conviviale et relaxante autour d’aiguilles et d’une bonne tasse de thé. L’atelier aura lieu en deux parties, la première le 21 février et la deuxième le 28. Il est conseillé d’assister aux deux afin d’avoir l’occasion de poser toutes vos questions et d’en apprendre un maximum, mais si vous n’êtes disponible que pour une seule de ces dates ce n’est pas un problème!

$5 par participants, chacun devra apporter une paire d’aiguille de taille 7 (4.5 mm), une pelote de laine épaisse et une aiguille à repriser avec un trou assez large pour y enfiler la laine. Le nombre de place est limité, appelez la boutique au 514-289-9415 pour réserver la votre!
Pour plus d’information, veuillez consulter notre page d’évènements facebook ici.
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J’ai commencé les couches lavables avec mon quatrième enfant!

Par Sonya Horan, maman de 4 filles  (10, 9, 7 & 5 ans), vivant à Rigaud, Quebec.

Mes amis, ma famille et même mes connaissances ont cru que nous étions un peu fous lorsque nous avons annoncé vouloir un autre enfant… notre quatrième et dernier. Là où ils ont cru que nous avions complètement perdu la tête, c’est lorsque j’ai annoncé vouloir passer aux couches lavables avec 4 enfants de moins de 6 ans à la maison. Ma mère était l’une des seules à me soutenir.

Peu après l’arrivée de ma quatrième fille, elle a développé un érythème fessier assez violent, le pire que j’ai jamais vu sur un bébé, particulièrement aussi jeune! Ce n’était pas à cause des lingettes puisque je n’utilisais que des lingettes en tissu et de l’eau, j’ai donc commencé à me demander si c’était les couches jetables qui en étaient la cause (ma deuxième fille a eu une réaction allergique aux adhésifs d’une grande marque de couches). Bien que l’érythème tende à s’estomper a l’air libre, il revenait toujours en force pendant la nuit.

C’est au détour d’un email envoyé à mes amies, que l’une d’entre elle m’a proposé de me donner les couches lavables qu’elle avait dans son grenier. Elle ne les avait jamais utilisées mais sa soeur avait mis ses 4 enfants dans des couches lavables. Je n’étais pas très convaincue par l’idée d’utiliser les couches de quelqu’un d’autre, mais je n’avais rien à perdre, surtout si cela pouvait se révéler être la solution pour mon bébé.

Alors que j’attendais que mon colis arrive, j’ai commencé à ressentir des brûlure au niveau de la poitrine, je pensais qu’il s’agissait d’une infection. Mon bébé et moi avons donc été traités et, pour mon plus grand soulagement, après quelques jours nous avons commencé à guérir. Peu après les couches lavables sont arrivées mais je n’en avais plus l’utilité… enfin c’est ce que je pensais!

Quelques semaines plus tard je les ai à nouveau regardées. Alors que les problèmes de fesses étaient « derrière » nous, l’idée d’économiser de l’argent en les utilisant a ravivé mon intérêt. Je me souviens avoir demandé à ma mère comment elle les avait utilisées et elle m’a expliqué tout cela de manière tellement simple et pratique que je n’ai vu aucune raison de ne pas essayer, alors je me suis lancée!

Il s’agissait de couches « à l’ancienne », un simple morceau de tissu carré plié d’une certaine manière, un insert rembourré pour plus d’absorption et un couvre couche en plastique avec des épingles à nourrice… heureusement que quelqu’un m’avais alors déjà parlé des attaches Snappi! Je me suis donc a nouveau tourné vers ma mère qui m’a patiemment expliqué comment plier les couches par téléphone!

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J’avoue qu’au début j’ai trouvé ça un peu compliqué, principalement parce que je ne savais pas vraiment ce que je faisais, je me suis donc autorisée à utiliser des jetables lorsque j’étais trop frustrée ou dépassée. Mais une fois que j’ai eu assez de pratique, il ne m’a fallu que quelques semaines avant que les couches lavables ne deviennent une seconde nature.

Au lieu d’avoir peur de sortir de la maison au cas où je me retrouverai avec une couche souillée et mal odorante, j’ai commencé à utiliser des sacs ziplock pour les couches sales ce qui nous permettait de passer plus de temps au parc. Mettre les selles aux toilettes ne me dégoutait pas autant que je pensais puisqu’il s’agissait ni plus ni moins de secouer la couche souillée au dessus du toilette, et nous gardions toujours une barre de savon Sunlight pour éliminer les tâches potentielles, on jetait ensuite le tout dans un seau d’eau pour laisser tremper, et voilà!

Quand j’y repense, j’ai fait des découvertes surprenantes à propos des couches lavables. J;ai par exemple réalisé qu’elles sont addictives! Une fois que j’ai trouvé mon propre rythme, je ne me voyais pas retourner vers les couches jetables. Mais la chose la plus importante, c’est qu’en appelant ma mère à l’aide, je lui ai donné l’opportunité de m’aider et de me transmettre son savoir, ce qu’elle n’avait pas pu faire pour l’allaitement, sûrement la raison pour laquelle elle avait été si rapide à me dire « donne lui le biberon » lorsque je rencontrais des problèmes d’allaitement. Non pas parce qu’elle ne croyait pas en ma capacité d’allaiter ou ne respectait pas mon choix, mais parce qu’elle n’était pas capable de m’aider à travers son experience. Mais avec les couches lavables nous avons pu faire rétablir une connexion mère-fille très spéciale. Ça vaut vraiment les 5 minutes de travail en plus par couche vous ne pensez pas?

Trois ans plus tard, alors que plus personne à la maison n’utilise de couches, je cherche toujours quelqu’un pour reprendre mes couches (mais avec toutes ces couches lavables plus mignonnes les unes que les autres je comprends que personnes ne veuille de mes vieux modèles!). Bien sûr, je ne peux pas me résoudre à les jeter, c’est pour quoi je me demande souvent comment les recycler… peut être en serviette hygiéniques… après tout j’ai 4 filles!

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Menstruations : choisir ce qu’on met dans son vagin !

Cette semaine, les serviettes hygiéniques Öko se sont ajoutées aux autres solutions alternatives pour les menstruations sur le site le Boutique. Une bonne occasion de faire le point sur les règles et l’industrie qui les entourent !

Jadis…

Les méthodes pour recueillir le flux menstruel ont varié au cours de l’histoire : en 1550 avant Jésus-Christ, ce sont des bandes ouatées que les Égyptiennes introduisaient dans leur vagin tandis que dans la Grèce antique, les femmes utilisaient des compresses enroulées autour d’un morceau de bois. À Rome, il s’agissait de laine, au Japon de papier et en Afrique de rouleaux d’herbe.

La morale chrétienne ayant ensuite considéré qu’introduire un corps étranger dans le vagin relevait du péché, les serviettes hygiéniques prirent vers 1800 l’aspect de « sac à chiffon » dans lequel les femmes américaines glissaient des morceaux de coton et de tissu.

Au XIXe siècle, des textes allemands portant sur les mœurs relatent que les femmes ne portaient alors ni sous-vêtements ni tissu pendant leurs règles ; elles laissent sur leur passage des tâches de sang, ce qui était vu comme tout naturel par la société !

Les années 50 lancent les premières serviettes hygiéniques lavables à fixer sur les sous-vêtements, inspirés des serviettes en gaze de coton que les infirmières avaient créées pendant la Seconde Guerre mondiale.

C’est seulement dans les années 70 et 80 que les serviettes auto-adhésives et les tampons, dont la publicité est autorisée à la TV, font leur vraie apparition sur le marché.

Ce petit tour d’histoire rappelle assez celle des couches pour bébés ! Et comme pour les couches jetables, il est important de mettre les produits de menstruation en contexte pour être des consommatrices averties.

Cindy à la boutique avec les serviettes Öko

Comme les couches jetables, les serviettes et tampons sont fabriqués à partir d’un processus de blanchiment des fibres, avec des produits que l’on appelle organochlorés. Et, ça ne vous surprendra pas, ils regorgent de produits chimiques : produits désinfectants, gels absorbants, fongicides, bactéricides et dioxine.

Oui à d’autres solutions menstruelles ! Pourquoi ?

Pour notre corps

  • la paroi du vagin est une muqueuse sensible qui absorbe tous les produits chimiques contenus dans les serviettes et tampons jetables, dont la dioxine, considéré comme hautement nocive. Le corps ne sait pas de débarrasser de ces toxines qui s’accumulent et augmentant les risques de cancer du col de l’utérus, d’endométriose, d’un affaiblissement du système immunitaire, d’infections vaginales, de maux de têtes et de malformations congénitales.
  • les tampons absorbent tout, même les sécrétions naturels du vagin. Résultat : la sécheresse vaginale peut déranger l’équilibre microbien du vagin et le rendre plus susceptible aux démangeaisons et risquer de développer des infections bactériennes
  • les ingrédients ne sont jamais indiqués sur les emballages de ces produits (que met-on dans notre vagin ?!) et les Syndromes de Choc Toxique ont déjà causé la mort de 38 femmes aux Etats-Unis entre 1979 et 1980.

Pour notre planète

Une femme utilise en moyenne entre 10 000 et 15 000 tampons ou serviettes jetables au cours de sa vie. Ces déchets, en plus des boîtes en carton, applicateurs en plastique et autres emballages individuels, se retrouvent dans les décharges publiques, les sites d’enfouissement ou même les océans via les canalisations des toilettes. Sans parler de la pollution engendrée par leur fabrication…

Les alternatives

Donc, si tout cela vous donne envie d’essayer autre chose, bonne nouvelle, il y a plusieurs solutions qui s’offrent à vous.

Plus naturelle que naturelle : l’éponge de mer !

On n’entend pas souvent parler de cette solution mais elle est assez intéressante. C’est une ressource renouvelable récoltée en mer (rien à voir avec les éponges synthétiques) qu’on peut découper sur mesure et qu’on insère dans son vagin. Lorsqu’elle est pleine, on la rince (environ au bout de 2-3 heures), et on peut la réutiliser immédiatement. Elle dure environ 6 à 8 cycles.

Les serviettes réutilisables

Les chouchous de Cynthia de Bummis ! On en trouve plusieurs sortes : elles sont faites en coton, en chanvre ou en bambou, c’est-à-dire en matières très absorbantes, et se remplacent lorsqu’elles sont pleines. Il suffit ensuite de les faire tremper et de les laver à la main ou à la machine. Certaines ont plusieurs épaisseurs de tissus, d’autres sont minces mais avec des doublures imperméables (comme le PUL ou polyurethane laminé), ce qui évite tout problème de fuite. Du coup, tous les flux y trouvent leur compte.
Voir serviettes Moontime et Öko.

La solution la plus récente : le coupe menstruelle

C’est une petite coupe en forme de cloche qui récupère les flux. Il y en a en caoutchouc naturel ou en silicone, comme c’est le cas la Diva Cup, ce qui élimine les risques d’allergie au latex. Le silicone est de grade médical sans BPA. On trouve plusieurs tailles de coupe pour aller aux femmes qui ont déjà accouché ou pas.

Petit mode d’emploi de la coupe menstruelle

On l’insère dans le vagin en la pliant, puis elle se met en place en adhérant aux parois. Pas besoin de l’enfoncer trop profondément. Elle se retire à l’aide d’un petit embout : on la vide, on la rince à l’eau chaude savonneuse et on la réutilise immédiatement. Entre chaque cycle, on peut la faire bouillir dans de l’eau pendant 2-3 minutes pour la stériliser.

Toutes les employées de la Boutique vous diront que cette coupe est un petit bijou. D’abord, elle est extrêmement confortable : quand on la porte, on ne la sent pas et on en oublie presque qu’on a nos règles ! Elle récolte plus de flux que les tampons et permet même d’avoir un meilleur suivi de notre flux. Et, parce que le budget, ça compte, sa durée de vie est de plusieurs années, ce qui en fait la solution la plus économique de toutes !

Ces solutions ne sont pas encore très connues, probablement du fait qu’elles sont peu rentables commercialement. Mais d’une femme à l’autre, le bouche à oreille peut aider à faire découvrir ces solutions écologiques et économiques et plus respectueuses de notre corps. Après tout avoir ses règles et saigner n’est ni sale ni honteux, mais tout naturel, alors pourquoi ne pas se donner des solution qui vont dans ce sens ?

Qu’en pensez-vous ?

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Trop chaud pour porter votre bébé cet été ? Pas forcément ! Par Jin-Hee

On dit que l’été va être très chaud cette année, alors quelles sont vos options de porte-bébés pour les grandes chaleurs ? Je suggérerais un mei tai, une écharpe en gaze ou un porte-bébé en bandoulière.

Un mei tai est un porte-bébé de type asiatique qui a 4 sangles, 2 autour de la taille et 2 sur les épaules. Comparé aux autres porte-bébés qui se portent sur les épaules, c’est lui qui utilise le moins de tissu. Il est cool, fonctionnel et vraiment joli !

Si vous êtes plutôt écharpe et avez besoin de quelque chose de plus léger, une écharpe en gaze est un bon choix. Ces porte-bébés “respirent” bien, ne sont pas extensibles et sont faciles à manipuler. Si vous attendez un bébé pour cet été, je recommanderais définitivement cette option. Mon deuxième fils est né en août et j’ai à peine touché les autres porte-bébés pendant les deux premiers mois. J’avais plus de 30 porte-bébés différents dans mes tiroirs et celui en gaze a été celui que j’ai le plus utilisé !

Moi portant un Wrapsody, écharpe en gaze

J’adore aussi les porte-bébés en bandoulière. Ils sont beaux, compact, et ils permettent de mettre et d’enlever bébé en deux temps trois mouvements. Les “slings”, comme on les appelle en anglais, sont parfaits lorsque vous magasinez, cuisinez, allaitez ou allez faire une petit promenade, etc.

Souvenez-vous que peu importe ce que vous faites, faire du portage pendant l’été va vous donner un petit peu plus chaud que d’habitude. Alors restez à l’ombre, faites beaucoup de pauses et buvez beaucoup d’eau !

À propos de moi

Je suis originaire de la Corée du Sud mais j’ai passé la plupart de ma vie adulte entre Londres (Royaume-Uni) et Montréal. J’ai commencé le portage avec la naissance de mon premier enfant en 2006.

Porter un bébé n’était pas quelque chose de « nouveau » à mes yeux puisque j’ai grandi entourée de parents qui le faisaient en Corée. Pourtant, quand j’ai vu une femme porter un tout petit bébé dans une écharpe dans un bus, juste après la naissance de mon premier bébé, j’ai pensé que « porter un bébé » était la chose la plus cool qu’il soit !

À partir de ce moment là, je me suis passionnée dans les porte-bébés et ai rapidement découvert combien de porte-bébés il existait. J’adorais le fait que lorsque je portais mon bébé, je pouvais m’occuper de mon fils et aussi continuer ma vie « normale ». C’était aussi un bon moyen de commencer une conversation dans la rue, dans des groupes de parents et d’enfants, dans des cafés etc.

Peu de temps après avoir commencé le portage, j’ai démarré une boutique en ligne pour vendre des porte-bébés bandoulière. Ça a pris un moment avant de convaincre les mamans de Londres, mais une fois qu’elles les ont essayés, elle étaient toutes accros.

Même si j’avais déjà de l’expérience en portage, j’ai ressenti le besoin d’avoir plus d’entraînement pour pouvoir l’enseigner aux autres. Je suis alors allée faire un certificat à Trageschule à Desden, en Allemagne, et suis devenue la première consultante certifiée en portage au Royaume-Uni !

Petit saut dans le temps pour nous retrouver à Montréal.

Lorsque j’ai commencé à travailler à Bummis, je rencontrais souvent des clients qui, même s’ils avaient un porte-bébé, voulaient en acheter un nouveau. Lorsque je grattais un petit peu plus en profondeur, je me rendais compte que ces parents avaient souvent un porte-bébé tout à fait adapté mais qu’ils ne savaient pas comment bien s’en servir. C’est pour cette raison qu’on a commencé nos ateliers SOS Porte-Bébé à la Boutique !

Alors si vous avez des questions à propos de votre porte-bébé, vous pouvez juste venir pendant l’une de ces rencontres et je vous aiderai autant que je peux. On me demande souvent d’aborder les bandoulières et les écharpes extensibles, mais certains parents viennent au SOS pour par exemple améliorer leur nouage de dos.

Je suis vraiment heureuse de pouvoir dire que le SOS Porte-Bébé a été jusqu’à maintenant un énorme succès et je remercie du fond cœur tous les parents qui ont fait passé le mot aux gens qui avaient besoin d’aide avec le portage !

Billet écrit par Jin-Hee, traduit par Léa de Bummis.

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Devrais-je acheter un tire-lait avant la naissance de mon bébé ?

Lorsque vous faites des recherches en ligne, vous trouvez toutes sortes de sources de conseils sur l’allaitement. On voit souvent, par exemple, des ressources qui recommandent d’acheter un tire-lait avant la naissance. Or, beaucoup de consultants en lactation le déconseillent fortement : comment savoir comment se passera votre routine d’allaitement avant même que le bébé soit né ? Êtes-vous certaine que vos choix seront les mêmes un fois que la vie avec bébé sera une réalité ?

 

L’achat d’un tire-lait n’est à vrai dire pas une nécessité. Les cas de figure qui sont à considérer pour l’achat d’un tire-lait sont les suivants :

  • lorsqu’on garde du lait pour un bébé prématuré ou un bébé malade que l’on ne peut pas allaiter toute de suite
  • lorsque la maman retourne au travail rapidement (après 6-8 semaines)
  • lorsque maman et bébé doivent être séparés.

 

L’achat d’un tire-lait est aussi souhaité lorsque bébé n’arrive pas à extraire suffisamment de lait, ou lorsque l’on fait face à un problème de mamelon inversé. Dans ce cas, avec l’aide d’une consultante en lactation, le choix d’un tire-lait pour l’achat présente des avantages.

Jennifer Welch, consultante en lactation diplômée d’IBLCE, nous dit que dans le cas où l’allaitement pose problème, il ne vaut pas la peine de débourser plusieurs centaines de dollars pour un tire-lait vendu comme « le plus performant » ou « le mieux adapté aux besoins ».

L’utilisation d’un tire-lait de location reviendra en effet beaucoup moins cher et sera sans doute juste ce qu’il faut à la maman pour les quelques semaines où elle en aura le plus besoin.

 

Les textes qui mentionnent l’achat d’un tire-lait lorsque maman retourne travailler, surtout ceux en anglais, doivent donc être questionnés : s’agit-il de sites américains ? Aux Etats-Unis, en effet, il est plus courant que les mères n’aient pas plus de 6-8 semaines de congé maternité.

 

Cela ne reflète pas exactement la réalité canadienne. Ainsi, si vous avez un congé maternité d’un an, vous n’auriez peut-être pas besoin d’un tire-lait car, à un an, la nourriture solide est déjà bien installée dans le régime alimentaire de bébé, le sevrage est déjà bien entamé et beaucoup de bébés ont des sessions d’allaitement de toutes façon assez espacées.

 

En fait, dans la majorité des cas, s’il vous faut une expression de lait ponctuelle, la technique la plus accessible et la moins coûteuse reste l’expression de lait manuelle (avec vos mains). De nombreux ouvrages décrivent cette technique avec précision, comme le Petit Nourri-Source, et les consultantes en lactation sont aussi là pour vous guider dans l’apprentissage de cette technique.

 

L’expression à la main a l’avantage de ne pas entraver votre stimulation de lait avec un appareil à succion (les tire-lait), ce qui cause parfois des ajustements contraignants lorsque c’est bébé qui tète. Elle prend environ 23-30 minutes pour les deux seins et peut se faire n’importe où. En général, voir d’autres mamans le faire aide beaucoup à apprendre.

 

                                                                    Image tirée du Petit Nourri-Source

 

En résumé, il est possible d’avoir besoin d’un tire-lait pour des situation spécifiques et pour les petites urgences où vous devez vous absenter et laisser, par exemple, du lait à votre conjoint. Dans tous les cas, il vaut mieux attendre quelques semaines après la naissance pour vous connaître mieux, savoir si vous vivez effectivement des cas de figure où vous auriez besoin d’un tire-lait acheté ou de location, et surtout parler à un ou une consultante en lactation pour évaluer quel type de tire-lait vous conviendrait le mieux.

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Des couches lavables avec des jumeaux – Par Jenna R., blogueuse invitée

Jenna R. fait des études pour devenir sage-femme. Elle est aussi une ancienne employée de la Boutique Bummis et est maintenant maman de jumeaux de 7 mois. Elle partage avec nous son expérience en tant que parent de jumeaux dans une série de billets sur notre blogue.

 

 

N’importe quel parent de jumeaux vous dira qu’avoir deux bébés fait beaucoup parler les gens. Et il y a des moments où, quand on a des jumeaux, on n’a pas forcément envie de sourire aux inconnus et de dire « oui, des jumeaux ! » et « oui, j’ai les mains bien pleines ! » Mais il y a un moment où ça ne me dérange pas de parler de mes bébés à des inconnus, et ce moment c’est quand je change leurs couches en tissu.

Les gens font en général des commentaires parce qu’ils n’arrivent pas à croire que j’utilise des couches lavables avec des jumeaux. Je suis contente de tout leur dire sur le sujet aussi longtemps qu’ils veulent m’écouter. Je ne vois pas pourquoi le fait que j’aie des jumeaux changerait quoi ce soit dans mon utilisation de couches lavables. En fait, je peux penser à plusieurs raisons pour lesquelles avoir des couches en tissu avec des jumeaux est nécessaire. La première est qu’avoir des jumeaux coûte cher. Les familles qui ont deux enfants achètent les choses une fois et les utilisent deux fois (lorsque le deuxième enfant en hérite). Une famille avec des jumeaux achète les choses en double et ne les utilisent qu’une seule fois. Trouver des moyens de réduire les coûts devient alors important, et les couches lavables sont vraiment, vraiment moins chères.

 

 

La deuxième bonne raison d’utiliser les couches lavables avec des jumeaux est que si on avait utilisé des couches jetables, on aurait été engloutis par une montagne de poubelles dès le début. Grâce à la générosité de notre famille et de nos amis, on a pu commencer avec un service de lavage de couches, ce qui est vraiment une bonne chose parce que nos bébés utilisaient pas moins de 200 couches par semaines pendant les premiers mois.

Quand ils ont eu 15 livres et qu’ils pouvaient porter la taille de couches pré-pliées supérieure, on est allés faire un pèlerinage à la Boutique Bummis à Montréal pour nous en acheter. On a décidé de prendre 7 douzaines de couches plates et même si on aurait pu y aller avec moins que ça, ça a été un bon montant. Ces jours-ci, on fait un lavage de couches tous les trois jours environ, et on a toujours plein de couches propres à portée de main. On en a aussi assez pour laisser un sac de couches propres dans la voiture en cas d’urgence.

Mon conjoint et moi adorons vraiment les couches pré-pliées. Elles sont économiques, faciles à utiliser et se rangent bien. Et en plus de retenir le pipi, elle sont super pour numéro 2, les petites bouches baveuses et un million d’autres choses ! Avec le nombre de couches qu’on change dans la semaine, on ne veut pas plus de Velcro ou de boutons à pression dans nos vies. Les couches plates, c’est la beauté et la simplicité.

 

 

Récemment, nous avons été forcés d’utiliser des couches jetables pendant quelques jours pour un voyage en avion, et j’étais vraiment perdue sans mes couches. En plus, j’ai pour la première fois dû laver du caca sur des vêtements : les couches jetables avaient des fuites à chaque numéro 2. On n’avait jamais eu de fuites avec nos couches Bummis. Je me suis vraiment demandé pourquoi les gens paient autant pour des couches jetables qui ne semblent même pas si bien fonctionner.

Les couches lavables avec les jumeaux font vraiment du sens pour moi. Les bébés ont une empreinte carbone qui n’est pas négligeable. Nous utilisons des lingettes faites avec des vieux draps et des serviettes, donc quand on change une couche, on ne jette rien à la poubelle, et ça me fait vraiment me sentir bien. Alors même si des fois je me passerais bien de l’éternelle conversation « oui, on a des jumeaux », avec des étrangers cinq fois par jour, je suis toujours contente de dire à qui me le demande tout ce qu’ils veulent savoir sur les couches lavables (oui, que j’utilise avec mes jumeaux).

 

 

(Traduit par Léa de Bummis)

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Encore un petit pas vers une prise de conscience sur l’accouchement au Québec

Image tirée du film – Christy Turlington et son bébé

 

Hier soir, nous étions tout un groupe d’employées de Bummis à assister à la projection du film More Business of Being Born. Il s’agissait en fait de l’un des quatre volets de la suite de Business of Being Born, un documentaire sur l’état des conditions de naissance aux États-Unis. Le volet que nous avons vu se concentrait sur les doulas, les options de naissances et les césariennes.

 

Le film était bien ficelé et clair. Les futures mamans dans la salle de la Maison Théâtre ont certainement dû apprendre quelques faits. Par exemple, que les césariennes sont banalisées et qu’elles ont augmenté du double dans les 20 dernières années (au Brésil, selon le film, ce taux atteint même 93%), alors que ni la taille des bébés, ni les complications de naissance n’ont connu d’augmentation ; on tend à pratiquer de plus en plus d’inductions de naissance pour les grossesses qui dépassent leur terme à l’aide de pétocine, une version synthétique de l’hormone oxytocin, l’hormone qui se mobilise pendant le travail ; ou encore, que certaines femmes se font offrir une péridurale alors qu’elles ne sont qu’à 2 ou 5 cm de dilatation (c’est à dire pas du tout prêtes !), comme s’il fallait se dépêcher à mettre au monde le bébé.

 

Même pour nous, les employées de Bummis, qui avons été formées et informées sur tous ces faits, il est toujours un peu alarmant de voir que la plupart des femmes arrivent le jour de leur accouchement sans trop savoir comment tout cela fonctionne ; souvent, il est alors un peu tard pour faire un choix éclairé, surtout quand plein de spécialistes nous disent ce qu’on devrait faire et qu’on est en train de vivre l’un des moment les plus intense de notre vie !

 

Mais bien que le film ait été informatif, la discussion qui a suivi a permis de nuancer un peu ce dense agglomérat d’informations. Isabelle Brabant (sage-femme), Luisa Ciofani (infirmière obstétrique), Dre. Stephanie Morel (docteure de famille spécialisée dans le soin des nouveaux-nés à l’hôpital St-Mary) et Lesley Everest (fondatrice de MotherWit Doula Care) ont toutes quatre commenté le film, chacune avec la perspective relative à leur domaine.

 

Du côté des faits, nous avons donc appris que le taux de 93% de césariennes au Brésil était plus précisément basé dans les cliniques privées des grandes villes. Ailleurs dans le pays, quelques 35 000 sage-femmes, dont la profession est illégale dans ce pays, aident les femmes à avoir un accouchement vaginal, parfois même naturel (c’est-à-dire sans aucune intervention médicale). Le Québec, lui, a le taux de césarienne le plus faible de toute l’Amérique du nord, mais cela n’empêche pas, selon les intervenantes de la discussion, que beaucoup de mythes subsistent autour de cette « naissance chirurgicale » : on la dit plus sécuritaire, plus rapide et moins douloureuse. En fait, ce n’est pas le cas. Par ailleurs, avons-nous appris, les bébés nés par césarienne et dont les poumons n’ont pas été compressés par le « trajet » de l’accouchement vaginal ont plus de risques de ne pas pouvoir prendre leur première respiration une fois sortis. Et pour la mère, la période de convalescence de 6 semaine qui suit la césarienne peut être d’autant plus éprouvante qu’elle doit aussi et avant tout nourrir son enfant ou tout simplement l’accueillir dans sa vie.

 

Du côté médical, justement, il était intéressant d’entendre l’expérience des participantes. Lesley Everest, doula depuis 18 ans, commentait le film en nous expliquant qu’en moyenne, une première naissance dépasse la date prévue de 8 jours. Pourquoi alors se précipiter de pratiquer une induction, surtout lorsqu’on sait qu’elle présente des risques et qu’elle accroît la douleur des contractions de façon exponentielle ?!

 

Isabelle Barbant, pour sa part, différenciait la situation des sage-femmes aux États-Unis (donc, dans le film) et au Québec : aux États-Unis, la législation diffère dans chaque état. Il y a donc autant que types de sage-femmes que d’états américains, ce qui ne facilite pas la reconnaissance de leur travail. Au Québec, il n’y a tout simplement pas assez de sage-femmes pour en former de nouvelles, et les listes d’attentes sur lesquelles les futures mamans doivent s’inscrire pour en avoir une sont souvent interminables.

 

C’est d’ailleurs Isabelle qui a eu le mot de la fin de cette soirée très riche : « il faut que la voix des parents s’élève pour réclamer que les choses changent » : mettre en place un programme d’études pour devenir sage-femme à Montréal, promouvoir le rôle des doulas, informer les jeunes femmes plus tôt sur les réalités et les choix qu’elles auront si elles vivent une grossesse, parler des réalités médicales de l’accouchement dans les médias, se préparer mieux face à un système hospitalier qui n’a pas le temps de donner aux mères un choix éclairé et, pour reprendre le sous-titre du film : explorer ses options.

 

Si vous avez assister à la projection, faites-nous parvenir vos réaction !

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L’esprit de la Côte Ouest : entrevue avec Nicole de Westcoast Baby

Comme certains l’ont peut-être lu, j’ai pendant quelques mois blogué pour Bummis depuis la Côte Ouest. Tout juste de retour à notre bureau de la rue Mont-Royal, c’est peut-être un petit air de nostalgie pour les montagnes, la mer et les mentalités assez cool de l’autre côté du continent qui m’a donné envie de parler d’une entreprise que nous aimons beaucoup ici : Westcoast Baby !

 

 

Si vous êtes déjà venus à notre Boutique, vous avez sûrement posé vos yeux sur les petits kimonos pour nouveaux-nés avec leurs adorables tuques et mitaines assortis. Et bien ces petits vêtements en fibres de bambou doux et bien pensés nous viennent de Westcoast Baby à Vancouver ! J’ai donc réalisé une entrevue avec Nicole, co-fondatrice et co-directrice de l’entreprise. Un bon moyen pour vous de découvrir cette entreprise et peut-être d’ajouter leur produits à votre « liste de cadeaux éco et responsables » pour le temps des fêtes !

 

Nicole et Amanda, co-fondatrices de Westcoast Baby

 

Léa de Bummis : Comment est née l’idée de Westcoast Baby ?

Nicole : Lorsqu’on a démarré l’entreprise il y a sept ans, le marché manquait cruellement de vêtements et d’accessoires pour bébés qui soient doux, jolis et modernes. Alors je dirais que ça a été plutôt facile. On a commencé par utiliser beaucoup d’imprimés modernes sur des articles de base (bavoirs, protège-rots, piqués). À cette époque, l’imprimé le plus populaire était « petits oursons », alors on était contentes de pouvoir offrir quelque chose de nouveau et d’un peu plus adapté à la maman moderne. Depuis, on s’est concentrées sur les produits de layette. Pour Amanda et moi, trouver de nouvelles idées est la partie la plus facile ! Ce sont les autres aspects qui viennent avec la gestion d’entreprise qui sont un défi.

LdB : Est-ce vous aviez de l’expérience dans le domaine ?

N : Oui, j’ai été dans les ventes toute ma vie. Avant Westcoast Baby, j’ai vendu des chaussures pendant à peu près 10 ans.

LdB : Vous êtes une entrepreneuse et aussi une maman. Comment conciliez-vous les deux ?

N : Je trouve mon travail vraiment excitant et épanouissant. Alors je dois vraiment faire un effort pour me déconnecter à la fin de la journée et ne pas travailler pendant les week-ends pour pouvoir passer du temps avec ma famille. Ce n’est pas toujours facile de garder un équilibre, mais j’y travaille.

LdB : Vous avez combien d’enfants ?

N : J’ai une fille de 11 ans et un garçon qui va avoir 7 ans le mois prochain.

LdB : Quel conseil donneriez-vous aux mamans qui voudraient démarrer leur propre entreprise ?

N : Faites de la recherche. Trouvez une niche de marché et si ça marche, essayez de ne pas vous éparpiller dans toutes les directions. Mais, surtout, gardez un œil sur vos dépenses et votre comptabilité !

LdB : On peut dire que « ça a marché », pour vous ! Qu’est-ce qui fait la particularité de vos produits ?

N : On a vraiment fait tout notre possible pour concevoir des produits qui soient pratiques. Avec nos nouveaux-nés, on trouvait que la plupart des vêtements pour enfants n’étaient pas bien ajustés aux bébés. Ils étaient soit trop longs, soit trop larges. Ce qu’on a le plus aimé faire, c’était d’imaginer des produits qui seraient absolument adorables sur nos petits bouts de chou. La réalisation était aussi plutôt facile, particulièrement parce qu’on utilisait de la fibre de bambou.

LdB : Justement, qu’est-ce qui est spécial à propos du bambou ?

N : Le bambou est véritablement le meilleur matériau que j’ai trouvé, et je suis une vraie passionné des tissus. La fibre de bambou est facile à travailler, elle est durable, facile à laver, super absorbante et incroyablement douce. Mais, surtout, le bambou pousse rapidement et naturellement sans pesticides, herbicides ni fertilisants. Les vêtements en bambou (fabriqués mécaniquement ou chimiquement) sont 100% biodégradables et peuvent être complètement décomposés dans le sol grâce à des micro-organismes et au soleil ; le bambou ne se décompose pas en des matières polluantes comme du gaz de méthane qui est un produit dérivé des objets en décomposition dans les décharges et les dépotoirs.

LdB : Est-ce que vous pouvez me parler un peu de la manière dont vous fabriquez vos produits ?

N : Nous sommes fières de tout fabriquer localement ici, à Vancouver, en Colombie-Britannique. Ça nous permet de travailler directement avec les produits et de les produire rapidement en évitant d’en faire des quantités massives. On ne pourrait pas non plus être plus heureuses d’être un fabricant local pour pouvoir engager des Canadiens de notre région !

LdB : J’ai une dernière question : par curiosité, est-ce que vous avez « testé » les produits sur vos propres enfants ?

N : Absolument ! Toutes les idées que nous avons eues, c’était parce qu’on en avait besoin ou qu’on allait les utiliser pour nos propres bébés. Maintenant que mes enfants sont grands, ça me manque beaucoup de ne pas pouvoir essayer les produits avec eux.

 

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deux petits vampires de lait : allaiter des jumeaux – par Jenna R., blogueuse invitée

Jenna R. fait des études pour devenir sage-femme. Elle est aussi une ancienne employée de la Boutique Bummis et est maintenant maman de jumeaux de 7 mois. Elle partage avec nous son expérience en tant que parent de jumeaux dans une série de billets sur notre blogue (lire le premier ici). Dans ce deuxième billet, elle nous raconte comment elle a exclusivement allaité au sein ses deux bébés !

 


Mes bébés sont nés (à terme) en remuant leur langue et en se léchant les babines. Ma petite B. s’est empressée de se mettre à mon sein quelques minutes après s’être faite poser sur ma poitrine et, une fois que nous avons tous été lavés et installés, mes deux bébés se sont tout de suite attelés à prendre des calories. À mon grand plaisir, j’ai trouvé qu’ils étaient impatients de manger et qu’ils se mettaient plus ou moins seuls aux seins dans la mesure où ils pouvaient les atteindre ; ce qui a marché cette nuit-là a été ce qu’on a fait ensemble pendant les quatre mois qui ont suivi. À la maison, j’ai créé une sorte de trône d’oreillers : deux derrière moi et un oreiller ferme qui surélevait chacun de mes bras pour que mes bébés soient alignés avec moi. Et c’est comme ça qu’on a dormi.

 

On a pris l’argent qu’on aurait dépensé dans des berceaux et on l’a investi dans un matelas king size rembourré de laine et de caoutchouc naturel. Notre vieux matelas double est allé dans la chambre des bébés, sur le sol (un « lit Montessori »). Pendant les quatre premiers mois, les bébés ont dormi sur moi, sur le trône d’oreillers. Mon partenaire s’est occupé de tous les changements de couches pendant la nuit parce que je tenais toujours un bébé endormi près de moi. Je pouvais les mettre au sein et me rendormir sans avoir à rester assise pendant des heures pour allaiter. J’ai dormi allongée sur mon dos avec un bras autour de chaque bébé sans bouger pendant tout l’été et, sueur à part, j’ai assez bien dormi.

J’étais par contre totalement dépendante et il fallait qu’on m’aide pour obtenir la moindre chose parce que je ne pouvais pas bouger. Et ce genre de soutien est probablement l’aspect le plus important dans l’allaitement de jumeaux. Sans la famille et les amis qui comprennent que la seule job de la nouvelle maman est de nourrir les bébés, ce serait impossible. Si vous êtes habituée à être une personne active et indépendante, c’est certainement un défi que de soudainement être dans son lit et rester allongée sur son dos pendant plusieurs heures du jour et de la nuit, pendant plusieurs mois, alors que deux petit vampires de lait sont sur vous. C’est dur de lutter contre le sentiment d’être inutile et paresseuse quand on passe autant de temps au lit. Là encore, j’ai trouvé que le soutien de ma famille était essentiel. Avoir des gens qui vont non seulement faire à manger, le ménage et la lessive, mais qui vous disent aussi que vous faites un travail merveilleux et important et que vous n’êtes pas inutile et encore moins paresseuse est vraiment important.

 

L’autre chose à propos de la période d’allaitement intense allongée sur son dos est qu’à un moment donné, elle finit. À quatre mois, mes bébés ont commencé à rouler du trône d’oreillers et à demander à dormir sur le lit à côté de moi à la place. À cinq mois, je savais qu’en général à 18h, ils allaitaient et s’endormaient ; je pouvais quitter la chambre et ai soudainement retrouvé mes soirées – debout, toute habillée et un peu déroutée (j’ai passé la plupart de mon dernier été torse nu à la maison parce que mettre un haut ne valait juste pas la peine).

 


Maintenant à 7 mois, mes bébés n’ont jamais eu de biberon. Ils ont grandi et ont été nourris 100% au sein. Pour moi, une des choses un peu tristes dans le fait d’avoir des jumeaux est que, parce que les bébés ont le même âge et qu’ils sont allaités en même temps, ça va probablement raccourcir le nombre total d’années que j’aurais passées à allaiter dans ma vie. À cause de ça, je ne veux pas en manquer une seule minute. J’adore allaiter mes bébés. C’est comme la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie. Je peux comprendre pourquoi d’autres mamans choisissent d’avoir de l’aide pour nourrir deux bébés. Mais je voulais tout faire moi-même.

J’ai l’impression que je devrais finir ce blog avec un avertissement. Pour ce qui est de l’allaitement, ça a été facile pour moi. Je veux le préciser parce que j’ai vu combien difficile l’allaitement peut être pour beaucoup de femmes et ça ne vient pas naturellement pour la plupart d’entre elles. C’est du travail que de bien établir l’allaitement. En partageant mon histoire, je ne veux pas laisser entendre que je suis représentative de la norme.

À suivre…

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Traduit par Léa de Bummis.

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7 repas pour bébé, faciles et faits maison

Photo tirée de la collection personnelle de Malina de Bummis !

 

Après les muffins de l’Action de grâce, nous avons décidé de surfer sur la vague des repas faits avec des restes : les petits pots peuvent finir par coûter cher, et armé d’un broyeur à aliments (ou d’un mixeur), les restes de vos repas de la veille font de parfaites purées pour bébé. C’est facile, économique et surtout très santé !

Malina, qui écrit pour le Bummis Blog (anglophone), m’a envoyé ses 7 recettes préférées de repas pour bébés. Sa technique : prendre les restes du souper, broyer le tout et congeler la purée en petites portions dans les Baby Cubes placés dans des sacs Ziploc identifiés. Notez que la quantité des ingrédients varie et que vous pouvez vous fiez au goût : si c’est bon, c’est que ce sont les bonnes quantités !

 

1. Purée de pomme de terres santé

– Restes de pommes de terres pilées
– Ajoutez une ou deux feuilles de blette ou une poignée de feuilles d’épinards
– Environ 3 cuillères à soupe de fromage cottage
– Mélangez le tout jusqu’à obtenir la texture désirée

 

2. Souper de côtelettes de porc

– La moitié d’une côtelette
– Des restes de patates pilées
– Ajoutez de la compote de pommes
– Mélangez le tout !

 

3. Brocoli et chou-fleur au fromage

– Restes de brocoli et chou-fleur bouillis ou à la vapeur
– Ajoutez suffisamment d’eau ou de lait maternel pour obtenir la consistance désirée et mélangez
– Saupoudrez un peu de cheddar râpé lorsque vous réchauffez le plat pour le servir

 

4. Courgettes et champignons

– Faites cuir à la vapeur 1 courgette (zuchini) et 6 champignons
– Mélangez jusqu’à obtenir la consistance désirée

 

5. Lentilles corail et compote de pommes

– Cuire les lentilles selon les instructions sur l’emballage
– Ajoutez de la compote de pommes au goût
– Mélangez jusqu’à obtenir la consistance désirée

 

6. Macaronis au fromage avec chou-fleur et patate douce

« Nous aimons ajouter des légumes à nos macaronis et même les petites bouches les plus difficiles aiment cette recette ! J’ai tendance à la faire le lendemain d’un repas avec des patates douces » – Malina
– Cuir les pâtes avec la moitié du chou-fleur dans l’eau portée à ébullition
Pendant que les pâtes et le chou-fleur cuisent :
– Mélangez 1 tasse de crème sûre, et 1 tasse de fromage cheddar ou de parmesan dans une casserole à feu moyen. Mélangez jusqu’à ce que le fromage soit fondu. C’est votre sauce au fromage.
– Pilez une patate douce
– Ajoutez la patate pilée et la sauce au fromage aux pâtes et mélangez jusqu’à ce que le tout soit homogène.
– Vous pouvez manger vous-même le plat tel quel ; pour votre bébé, broyez le tout en ajoutant de l’eau ou du lait maternel jusqu’à obtenir la constance désirée

 

7. Gruau d’avoine avec graines de lin et petits fruits

– 1 portion de gruau d’avoine préparé avec du lait maternel ou de l’eau
– Faites bouillir le gruau avec 1/4 des petits fruits (baies, etc.)
– Une fois cuit, ajoutez 1 cuillère à soupe de graines de lin
– Mélangez le tout au broyeur

 

À vous d’esssayer avec les recettes de Malina et les vôtres ! Tous les restes font potentiellement de bonnes purées ; à éviter toutefois pour les petits estomacs sensibles : de l’ail et des oignons (surtout crus) et des épices trop relevées. Bon appétit !

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